Bonjour à tous,
Je suis très contente de vous retrouver aujourd’hui pour une nouvelle chronique, il s’agit-là encore d’un conte interdit. Mais vu la saison, et Halloween qui approche, je me suis dit que lire un conte interdit ne serai pas de refut. Je vous laisse maintenant avec la suite.

Résumé:
Le meurtre immonde d’un prêtre dans un pensionnat autochtone, au début des années 1970.L’inconcevable suicide du grand-père d’une journaliste prête à tout pour faire éclater la vérité.Un chamane amérindien banni de sa communauté, reclus au coeur d’une forêt mystique.Une entité ancienne née du froid et de la famine, prête à rétablir son pouvoir sur son royaume de glace.Une effroyable légende, oubliée de tous?
Mon avis:
Ce n’est pas le conte interdit que j’ai préféré de tous ceux que j’ai pu lire jusqu’à maintenant, effectivement celui-ci est tout de même moins gore et répugnants que les autres. Il est mille fois plus soft, mais toujours aussi loin de l’adaptation cinématographique du même nom. Nous avons d’ailleurs un petit mot de l’auteur au tout début du livre pour nous prévenir que ceci est loin d’être un jolie petit dessin animé, mais plus un adaptation du conte de base.
Un prêtre est sauvagement assassiné dans un pensionnat dans les années 70, plusieurs années plus tard, le grand-père d’Anna se suicide, d’une mort atroce. Ce qu’Anna va découvrir dans son atelier va faire ressortir son côté journaliste et elle va donc décider de partir à la recherche de réponses. Car elle pense que son grand-père ne s’est pas suicidé, vu les conditions de sa mort, on pourrait facilement en douter. Elle va donc faire la connaissance d’un chaman qui vit en plein coeur de la forêt, ce chaman vas lui apporter les réponses à ses questions.
Pendant ce temps, une entité ancienne renaît et fait sortir son pouvoir dévastateur. Les choses vont dégénérer et le sang va couler.
Un livre que j’ai bien apprécié, pas mon préféré comme je vous le disais plus haut, mais il était tout de même assez bien. Ce que j’ai apprécié, mais ce ne sera sûrement pas le cas de tout le monde, c’est que l’auteur en question utilise énormément de mots et expressions québécoise (normal vu que ce sont des livres Québécois), mais ils ont été laissés la en plein milieu d’une phrase, alors, je m’amusais à traduire les mots et les expressions et ça m’a permis d’avoir un petit peu de connaissance de cette langue qui est tellement différente de la nôtre. Bien sûr, je conçois que ça ne plairas pas à tout le monde, mais moi, ça ne m’a pas déranger du tout.
En ce qui concerne l’histoire, je l’ai trouvé tout de même assez originale. C’était tout de même assez bien trouvé, je n’ai pas spécialement accroché aux personnages ce que je trouve dommage, mais l’intrigue était tellement présente, que j’étais dans l’incapacité a détacher mes yeux de ce livre. L’histoire de base est addictive, le style d’écriture de l’auteur y est pour beaucoup, j’ai vraiment énormément aimé son style.
J’ai été loin de me douter la fin de l’histoire, maintenant, dans ce livre, on tombe plus dans le surnaturel que dans la « réalité » comme pour les autres contes interdits. J’aurais tendance à le regrouper avec le vilain petit canard qui est aussi un conte extrêmement surnaturel vu que ce dernier parle de vampire. Même si les autres livres sont assez imaginaire, vu le degré de cruauté et de sauvagerie qu’on peut y retrouver, celui-ci est plus dans le fantastique, mais cela ne m’a pas déranger outre mesure.
Je tenais également à vous parler de la couverture, honnêtement, j’en suis tombé amoureuse. Je dois vous avouer que j’ai lu ce livre principalement pour sa couverture, car oui, je suis de ceux qui jugent ou lisent un livre grâce ou à cause de leurs couvertures. Celui-ci, fait pour moi, partie des plus belles couvertures des contes interdits que j’ai en ma possession.
J’ai hâte de commander les nouveaux qui sont sortit. Et vous, lisez-vous des contes interdits? Êtes-vous friand de telles histoires, glauques, cruelles, sanglantes?
A la prochaine pour un nouvel article, prenez soin de vous.